bell'epitetone mio!El Diablo ha scritto:Parak, io epiteto di tuttoParakarro ha scritto:El Diablo ha scritto:Meno male che non vivo in Irlanda.
credo però che le bestemmie non siano blasfemia... mica offendo la religione... epiteto il dio ...![]()
ps
ma quanto mi manca squirto.....![]()
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[O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
Osservandola, perfino Ratzinger si convincerebbe di quanto sia necessario l'uso dei contraccettivi ( Matt Z Bass ).
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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)

... si abbina bene con questi....


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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
... per par condicio...





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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
La vérité
Manuscrit, 1787
Quelle est cette chimère impuissante et stérile,
Cette divinité que prêche à l'imbécile
Un ramas odieux de prêtres imposteurs?
Veulent-ils me placer parmi leurs sectateurs?
Ah! jamais, je le jure, et je tiendrai parole,
Jamais cette bizarre et dégoûtante idole,
Cet enfant de délire et de dérision
Ne fera sur mon cœur la moindre impression.
Content et glorieux de mon épicurisme,
Je prétends expirer au sein de l'athéisme
Et que l'infâme Dieu dont on veut m'alarmer
Ne soit conçu par moi que pour le blasphémer.
Oui, vaine illusion, mon âme te déteste,
Et pour t'en mieux convaincre ici je le proteste,
Je voudrais qu'un moment tu pusses exister
Pour jouir du plaisir de te mieux insulter.
Quel est-il en effet ce fantôme exécrable,
Ce jean-foutre de Dieu, cet être épouvantable
Que rien n'offre aux regards ni ne montre à l'esprit,
Que l'insensé redoute et dont le sage rit,
Que rien ne peint aux sens, que nul ne peut comprendre,
Dont le culte sauvage en tous temps fit répandre
Plus de sang que la guerre ou Thémis en courroux
Ne purent en mille ans en verser parmi nous?
J'ai beau l'analyser, ce gredin déifique,
J'ai beau l'étudier, mon œil philosophique
Ne voit dans ce motif de vos religions
Qu'un assemblage impur de contradictions
Qui cède à l'examen sitôt qu'on l'envisage,
Qu'on insulte à plaisir, qu'on brave, qu'on outrage,
Produit par la frayeur, enfanté par l'espoir,
Que jamais notre esprit ne saurait concevoir,
Devenant tour à tour, aux mains de qui l'érige,
Un objet de terreur, de joie ou de vertige
Que l'adroit imposteur qui l'annonce aux humains
Fait régner comme il veut sur nos tristes destins,
Qu'il peint tantôt méchant et tantôt débonnaire,
Tantôt nous massacrant, ou nous servant de père,
En lui prêtant toujours, d'après ses passions,
Ses mœurs, son caractère et ses opinions:
Ou la main qui pardonne ou celle qui nous perce.
Le voilà, ce sot Dieu dont le prêtre nous berce.
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l'erreur qui l'atteint?
Ai-je besoin du Dieu que ma sagesse abjure
Pour me rendre raison des lois de la nature?
En elle tout se meut, et son sein créateur
Agit à tout instant sans l'aide d'un moteur.
A ce double embarras gagné-je quelque chose?
Ce Dieu, de l'univers démontre-t-il la cause?
S'il crée, il est créé, et me voilà toujours
Incertain, comme avant, d'adopter son recours.
Fuis, fuis loin de mon cœur, infernale imposture;
Cède, en disparaissant, aux lois de la nature
Elle seule a tout fait, tu n'es que le néant
Dont sa main nous sortit un jour en nous créant.
Évanouis-toi donc, exécrable chimère!
Fuis loin de ces climats, abandonne la terre
Où tu ne verras plus que des cœurs endurcis
Au jargon mensonger de tes piteux amis!
Quant à moi, j'en conviens, l'horreur que je te porte
Est à la fois si juste, et si grande, et si forte,
Qu'avec plaisir, Dieu vil, avec tranquillité,
Que dis-je ? avec transport, même avec volupté,
Je serais ton bourreau, si ta frêle existence
Pouvait offrir un point à ma sombre vengeance,
Et mon bras avec charme irait jusqu'à ton cœur
De mon aversion te prouver la rigueur.
Mais ce serait en vain que l'on voudrait t'atteindre,
Et ton essence échappe à qui veut la contraindre.
Ne pouvant t'écraser, du moins, chez les mortels,
Je voudrais renverser tes dangereux autels
Et démontrer à ceux qu'un Dieu captive encore
Que ce lâche avorton que leur faiblesse adore
N'est pas fait pour poser un terme aux passions.
Ô mouvements sacrés, fières impressions,
Soyez à tout jamais l'objet de nos hommages,
Les seuls qu'on puisse offrir au culte des vrais sages,
Les seuls en tous les temps qui délectent leur cœur,
Les seuls que la nature offre à notre bonheur!
Cédons à leur empire, et que leur violence,
Subjuguant nos esprits sans nulle résistance,
Nous fasse impunément des lois de nos plaisirs
Ce que leur voix prescrit suffit à nos désirs.
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine,
Et, sans scruter nos lois ni consulter nos mœurs,
Nous livrer ardemment à toutes les erreurs
Que toujours par leurs mains nous dicta la nature.
Ne respectons jamais que son divin murmure;
Ce que nos vaines lois frappent en tous pays
Est ce qui pour ses plans eut toujours plus de prix.
Ce qui paraît à l'homme une affreuse injustice
N'est sur nous que l'effet de sa main corruptrice,
Et quand, d'après nos mœurs, nous craignons de faillir,
Nous ne réussissons qu'à la mieux accueillir.
Ces douces actions que vous nommez des crimes,
Ces excès que les sots croient illégitimes,
Ne sont que les écarts qui plaisent à ses yeux,
Les vices, les penchants qui la délectent mieux;
Ce qu'elle grave en nous n'est jamais que sublime;
En conseillant l'horreur, elle offre la victime
Frappons-la sans frémir, et ne craignons jamais
D'avoir, en lui cédant, commis quelques forfaits.
Examinons la foudre en ses mains sanguinaires
Elle éclate au hasard, et les fils, et les pères,
Les temples, les bordels, les dévots, les bandits,
Tout plaît à la nature : il lui faut des délits.
Nous la servons de même en commettant le crime
Plus notre main l'étend et plus elle l'estime.
Usons des droits puissants qu'elle exerce sur nous
En nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts.
Aucun n'est défendu par ses lois homicides,
Et l'inceste, et le viol, le vol, les parricides,
Les plaisirs de Sodome et les jeux de Sapho,
Tout ce qui nuit à l'homme ou le plonge au tombeau,
N'est, soyons-en certains, qu'un moyen de lui plaire.
En renversant les dieux, dérobons leur tonnerre
Et détruisons avec ce foudre étincelant
Tout ce qui nous déplaît dans un monde effrayant.
N'épargnons rien surtout: que ses scélératesses
Servent d'exemple en tout à nos noires prouesses.
Il n'est rien de sacré: tout dans cet univers
Doit plier sous le joug de nos fougueux travers.
Plus nous multiplierons, varierons l'infamie,
Mieux nous la sentirons dans notre âme affermie,
Doublant, encourageant nos cyniques essais,
Pas à pas chaque jour nous conduire aux forfaits.
Après les plus beaux ans si sa voix nous rappelle,
En nous moquant des dieux retournons auprès d'elle
Pour nous récompenser son creuset nous attend;
Ce que prit son pouvoir, son besoin nous le rend.
Là tout se reproduit, là tout se régénère;
Des grands et des petits la putain est la mère,
Et nous sommes toujours aussi chers à ses yeux,
Monstres et scélérats que bons et vertueux.
(Donatien Alphonse François de Sade)
Traduzione:
La verità
Manoscritto del 1787
Cos'è quest'impotente e sterile chimera,
questa divinità che all'imbecille va predicando
un'odiosa marmaglia di preti impostori?
Voglion forse collocarmi tra i loro adepti?
Ah! Giammai, lo giuro, e manterrò la parola,
mai questo bizzarro e disgustoso idolo,
questo parto di delirio e derisione
farà la minima impressione sul mio cuore.
Contento e orgoglioso del mio epicureismo,
intendo morire in seno all'ateismo
e che il Dio infame per cui mi vogliono allarmare
sia da me concepito solo per bestemmiarlo.
Sì, vana illusione, la mia anima ti detesta,
e per meglio convincerti scrivo qui la mia protesta,
vorrei solo per un momento tu possa esistere
per godere del piacere di insultarti meglio.
Che cos'è in effetti quest'esecrabile fantasma,
quest'incapace di Dio, quest'essere spaventoso
che nulla offre agli sguardi né mostra allo spirito,
che l'insensato teme e di cui il saggio ride,
che niente raffigura ai sensi, che nessuno può capire,
il cui culto selvaggio ha fatto scorrere in ogni tempo
più sangue di quanto la guerra o la corrucciata Temi
non potessero versarne tra di noi in mille anni?1
Ho un bell'analizzare, questo furfante deificato,
per quanto possa studiarlo, il mio sguardo filosofico
non vede nella ragione delle vostre religioni
che un impuro miscuglio di contraddizioni
che non regge all'esame non appena lo si considera,
che insultiamo a piacere, che sfidiamo, che oltraggiamo,
prodotto dalla paura, generato dalla speranza,2
che mai il nostro spirito saprebbe concepire,
diventando di volta in volta, nelle mani di chi lo erige,
oggetto di terrore, di gioia o di vertigine,
che l'astuto impostore che l'annuncia agli uomini
fa regnare come vuole sui nostri tristi destini,
dipingendolo ora malvagio, ora bonario,
ora pronto a massacrarci ora a farci da padre,
sempre attribuendogli, in base alle sue passioni,
ai suoi costumi, ai suoi caratteri e alle sue opinioni:
o la mano che perdona o quella che colpisce.
Ecco il Dio sciocco con cui il prete ci illude.
Ma con quale diritto colui che la menzogna stringe
pretende di sottomettermi all'errore che lo degenera?
Ho bisogno del Dio che la mia saggezza abiura
per rendermi conto delle leggi della natura?
In essa tutto si muove, e il suo seno creatore
si agita ogni momento senza l'aiuto di un motore.
da questa doppia confusione guadagno forse qualcosa?
Questo Dio dimostra la causa dell'universo?
Se crea, è a sua volta creato, ed eccomi sempre
incerto, come prima, se fare a lui ricorso.
Fuggi, fuggi lontano dal mio cuore, infernale impostura;
cedi, scomparendo, alle leggi della natura:
soltanto essa ha fatto tutto, tu non sei che il nulla
dalla cui mano un giorno, creandoci, ci fece uscire.
Svanisci dunque, esecrabile chimera!
Fuggi lontano da questi climi, abbandona la terra
dove non vedrai altro che cuori induriti
dal gergo menzognero dei tuoi meschini amici!
Quanto a me, ne convengo, l'orrore che ti porto
è a un tempo così vero, così grande e così forte,
che con piacere, Dio ignobile, con tranquillità,
Che dico? Con trasporto, perfino con voluttà,
sarei il tuo carnefice, se la tua fragile esistenza
potesse offrire un appoggio alla mia funesta vendetta,
e il mio braccio con piacere giungerebbe al tuo cuore
provandoti il rigore della mia avversione.
Ma sarebbe vano volerti colpire,
e la tua essenza sfugge a chi la vuole afferrare.
Non potendoti schiacciare, almeno, presso i mortali,
vorrei rovesciare i tuoi pericolosi altari
e dimostrare a coloro che un Dio ancora imprigiona
che questo vile aborto che la loro debolezza adora
non è fatto per porre termine alle passioni.
O sacri moti, fiere impressioni,
siate per sempre l'oggetto dei nostri omaggi,
i soli che si possano offrire al culto dei veri saggi,
i soli che in ogni tempo dilettino il loro cuore,
i soli che la natura offra alla nostra felicità!
Cediamo al loro imperio, e che la loro violenza,
soggiogando i nostri spiriti senza alcuna resistenza,
impunemente trasformi in leggi i nostri piaceri:
ciò che la loro voce prescrive basta ai nostri desideri.
Qualunque sia il disordine che possano causare,
dobbiamo ceder loro senza rimorsi e senza pena,
e, senza scrutare le nostre leggi né consultare i nostri costumi,
abbandonarci ardentemente a tutti gli errori
che la natura per loro tramite ci ha sempre suggerito.
Non rispettiamo altro che il suo divino mormorio;
Ciò che le vane leggi ci impediscono in ogni luogo
è ciò che per i suoi scopi ebbe sempre maggior valore.
Ciò che all'uomo appare un'orribile ingiustizia
non è che l'effetto della sua mano corruttrice,
e quando, in seguito alla nostra condotta, temiamo di fallire,
riusciamo soltanto ad accoglierla meglio.
Queste soavi azioni che voi definite crimini,
questi eccessi che gli sciocchi credono illegittimi,
non sono che le deviazioni che piacciono ai suoi occhi,
i vizi, le inclinazioni che meglio la dilettano;
ciò che imprime in noi non è che sublime;
consigliando l'orrore, essa offre la vittima:
colpiamola senza fremere, e non temiamo mai
di avere, cedendole, commesso qualche misfatto.
Osserviamo la folgore nelle sue mani insanguinate,
divampa alla cieca, e i figli, i padri,
i templi, i bordelli, i devoti, i banditi,
tutto piace alla natura: ha bisogno dei delitti.
La serviamo allo stesso modo commettendo il crimine;
più la nostra mano la estingue e più essa la stima.
Serviamoci dei potenti diritti che esercita su di noi
abbandonandoci senza ritegno ai gusti più mostruosi.
Nessuno può difendersi dalle sue leggi omicide,
e l'incesto, lo stupro, il furto, i parricidi,
i piaceri di Sodoma e i giochi di Saffo,
tutto ciò che nuoce all'uomo o lo porta alla tomba,
non è, siamone certi, che un modo di piacerle.
Rovesciando gli dèi, derubiamoli del tuono
e distruggiamo con questa folgore sfavillante
tutto ciò che non ci piace in un mondo spaventoso.
Soprattutto non risparmiamo niente: che le sue scelleratezze
servano da esempio alle nostre nere prodezze.
Non c'è nulla di sacro: tutto in questo universo
deve piegarsi sotto il giogo delle nostre impetuose deviazioni.
Più moltiplicheremo, varieremo l'infamia,
meglio la sentiremo affermarsi nella nostra anima,
raddoppiando, incoraggiando i nostri cinici tentativi,
poco a poco, ogni giorno, ci condurrà al misfatto.
Dopo gli anni più belli se la sua voce ci richiama,
prendendoci gioco degli dèi ritorniamo da essa:
come ricompensa ci attende il suo crogiuolo.
Ciò che il suo potere prende, il suo bisogno ce lo restituisce,
in essa tutto si riproduce, tutto si rigenera;
dei grandi e dei piccoli la puttana è madre,
e noi siamo sempre altrettanto cari ai suoi occhi,
mostri e scellerati come buoni e virtuosi.
Note dell'autore
1 Sono state stimate in più di cinquanta milioni di persone le perdite causate dalle guerre o dalle stragi di religione. Ce n'è almeno una tra di esse che valga il sangue di un uccello? E non deve la filosofia armarsi di tutto punto per sterminare un Dio in nome del quale vengono immolati tanti esseri che valgono più di lui, non esistendo di sicuro nulla di maggiormente detestabile di un Dio, nessuna idea più ottusa, più pericolosa e più stravagante?
2 L'idea di un Dio non poté nascere presso gli uomini che in un momento di paura o di speranza; unicamente a ciò va attribuito il quasi totale accordo degli esseri umani su questa chimera. L'uomo, ovunque infelice, ebbe in ogni luogo e in ogni tempo motivi di paura e di speranza, e dappertutto invocò la causa che lo tormentava, come dappertutto confidò nella fine dei propri mali. Invocando l'essere da lui ritenuto la causa, troppo ignorante o troppo credulone per concepire che l'infelicità inevitabilmente connessa alla propria esistenza non aveva altra causa se non la natura stessa dell'esistenza, egli creò chimere alle quali rinunciò dal momento in cui lo studio e l'esperienza gliene fecero comprendere l'inutilità. La paura generò gli dèi e la speranza li sostenne.
Manuscrit, 1787
Quelle est cette chimère impuissante et stérile,
Cette divinité que prêche à l'imbécile
Un ramas odieux de prêtres imposteurs?
Veulent-ils me placer parmi leurs sectateurs?
Ah! jamais, je le jure, et je tiendrai parole,
Jamais cette bizarre et dégoûtante idole,
Cet enfant de délire et de dérision
Ne fera sur mon cœur la moindre impression.
Content et glorieux de mon épicurisme,
Je prétends expirer au sein de l'athéisme
Et que l'infâme Dieu dont on veut m'alarmer
Ne soit conçu par moi que pour le blasphémer.
Oui, vaine illusion, mon âme te déteste,
Et pour t'en mieux convaincre ici je le proteste,
Je voudrais qu'un moment tu pusses exister
Pour jouir du plaisir de te mieux insulter.
Quel est-il en effet ce fantôme exécrable,
Ce jean-foutre de Dieu, cet être épouvantable
Que rien n'offre aux regards ni ne montre à l'esprit,
Que l'insensé redoute et dont le sage rit,
Que rien ne peint aux sens, que nul ne peut comprendre,
Dont le culte sauvage en tous temps fit répandre
Plus de sang que la guerre ou Thémis en courroux
Ne purent en mille ans en verser parmi nous?
J'ai beau l'analyser, ce gredin déifique,
J'ai beau l'étudier, mon œil philosophique
Ne voit dans ce motif de vos religions
Qu'un assemblage impur de contradictions
Qui cède à l'examen sitôt qu'on l'envisage,
Qu'on insulte à plaisir, qu'on brave, qu'on outrage,
Produit par la frayeur, enfanté par l'espoir,
Que jamais notre esprit ne saurait concevoir,
Devenant tour à tour, aux mains de qui l'érige,
Un objet de terreur, de joie ou de vertige
Que l'adroit imposteur qui l'annonce aux humains
Fait régner comme il veut sur nos tristes destins,
Qu'il peint tantôt méchant et tantôt débonnaire,
Tantôt nous massacrant, ou nous servant de père,
En lui prêtant toujours, d'après ses passions,
Ses mœurs, son caractère et ses opinions:
Ou la main qui pardonne ou celle qui nous perce.
Le voilà, ce sot Dieu dont le prêtre nous berce.
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l'erreur qui l'atteint?
Ai-je besoin du Dieu que ma sagesse abjure
Pour me rendre raison des lois de la nature?
En elle tout se meut, et son sein créateur
Agit à tout instant sans l'aide d'un moteur.
A ce double embarras gagné-je quelque chose?
Ce Dieu, de l'univers démontre-t-il la cause?
S'il crée, il est créé, et me voilà toujours
Incertain, comme avant, d'adopter son recours.
Fuis, fuis loin de mon cœur, infernale imposture;
Cède, en disparaissant, aux lois de la nature
Elle seule a tout fait, tu n'es que le néant
Dont sa main nous sortit un jour en nous créant.
Évanouis-toi donc, exécrable chimère!
Fuis loin de ces climats, abandonne la terre
Où tu ne verras plus que des cœurs endurcis
Au jargon mensonger de tes piteux amis!
Quant à moi, j'en conviens, l'horreur que je te porte
Est à la fois si juste, et si grande, et si forte,
Qu'avec plaisir, Dieu vil, avec tranquillité,
Que dis-je ? avec transport, même avec volupté,
Je serais ton bourreau, si ta frêle existence
Pouvait offrir un point à ma sombre vengeance,
Et mon bras avec charme irait jusqu'à ton cœur
De mon aversion te prouver la rigueur.
Mais ce serait en vain que l'on voudrait t'atteindre,
Et ton essence échappe à qui veut la contraindre.
Ne pouvant t'écraser, du moins, chez les mortels,
Je voudrais renverser tes dangereux autels
Et démontrer à ceux qu'un Dieu captive encore
Que ce lâche avorton que leur faiblesse adore
N'est pas fait pour poser un terme aux passions.
Ô mouvements sacrés, fières impressions,
Soyez à tout jamais l'objet de nos hommages,
Les seuls qu'on puisse offrir au culte des vrais sages,
Les seuls en tous les temps qui délectent leur cœur,
Les seuls que la nature offre à notre bonheur!
Cédons à leur empire, et que leur violence,
Subjuguant nos esprits sans nulle résistance,
Nous fasse impunément des lois de nos plaisirs
Ce que leur voix prescrit suffit à nos désirs.
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine,
Et, sans scruter nos lois ni consulter nos mœurs,
Nous livrer ardemment à toutes les erreurs
Que toujours par leurs mains nous dicta la nature.
Ne respectons jamais que son divin murmure;
Ce que nos vaines lois frappent en tous pays
Est ce qui pour ses plans eut toujours plus de prix.
Ce qui paraît à l'homme une affreuse injustice
N'est sur nous que l'effet de sa main corruptrice,
Et quand, d'après nos mœurs, nous craignons de faillir,
Nous ne réussissons qu'à la mieux accueillir.
Ces douces actions que vous nommez des crimes,
Ces excès que les sots croient illégitimes,
Ne sont que les écarts qui plaisent à ses yeux,
Les vices, les penchants qui la délectent mieux;
Ce qu'elle grave en nous n'est jamais que sublime;
En conseillant l'horreur, elle offre la victime
Frappons-la sans frémir, et ne craignons jamais
D'avoir, en lui cédant, commis quelques forfaits.
Examinons la foudre en ses mains sanguinaires
Elle éclate au hasard, et les fils, et les pères,
Les temples, les bordels, les dévots, les bandits,
Tout plaît à la nature : il lui faut des délits.
Nous la servons de même en commettant le crime
Plus notre main l'étend et plus elle l'estime.
Usons des droits puissants qu'elle exerce sur nous
En nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts.
Aucun n'est défendu par ses lois homicides,
Et l'inceste, et le viol, le vol, les parricides,
Les plaisirs de Sodome et les jeux de Sapho,
Tout ce qui nuit à l'homme ou le plonge au tombeau,
N'est, soyons-en certains, qu'un moyen de lui plaire.
En renversant les dieux, dérobons leur tonnerre
Et détruisons avec ce foudre étincelant
Tout ce qui nous déplaît dans un monde effrayant.
N'épargnons rien surtout: que ses scélératesses
Servent d'exemple en tout à nos noires prouesses.
Il n'est rien de sacré: tout dans cet univers
Doit plier sous le joug de nos fougueux travers.
Plus nous multiplierons, varierons l'infamie,
Mieux nous la sentirons dans notre âme affermie,
Doublant, encourageant nos cyniques essais,
Pas à pas chaque jour nous conduire aux forfaits.
Après les plus beaux ans si sa voix nous rappelle,
En nous moquant des dieux retournons auprès d'elle
Pour nous récompenser son creuset nous attend;
Ce que prit son pouvoir, son besoin nous le rend.
Là tout se reproduit, là tout se régénère;
Des grands et des petits la putain est la mère,
Et nous sommes toujours aussi chers à ses yeux,
Monstres et scélérats que bons et vertueux.
(Donatien Alphonse François de Sade)
Traduzione:
La verità
Manoscritto del 1787
Cos'è quest'impotente e sterile chimera,
questa divinità che all'imbecille va predicando
un'odiosa marmaglia di preti impostori?
Voglion forse collocarmi tra i loro adepti?
Ah! Giammai, lo giuro, e manterrò la parola,
mai questo bizzarro e disgustoso idolo,
questo parto di delirio e derisione
farà la minima impressione sul mio cuore.
Contento e orgoglioso del mio epicureismo,
intendo morire in seno all'ateismo
e che il Dio infame per cui mi vogliono allarmare
sia da me concepito solo per bestemmiarlo.
Sì, vana illusione, la mia anima ti detesta,
e per meglio convincerti scrivo qui la mia protesta,
vorrei solo per un momento tu possa esistere
per godere del piacere di insultarti meglio.
Che cos'è in effetti quest'esecrabile fantasma,
quest'incapace di Dio, quest'essere spaventoso
che nulla offre agli sguardi né mostra allo spirito,
che l'insensato teme e di cui il saggio ride,
che niente raffigura ai sensi, che nessuno può capire,
il cui culto selvaggio ha fatto scorrere in ogni tempo
più sangue di quanto la guerra o la corrucciata Temi
non potessero versarne tra di noi in mille anni?1
Ho un bell'analizzare, questo furfante deificato,
per quanto possa studiarlo, il mio sguardo filosofico
non vede nella ragione delle vostre religioni
che un impuro miscuglio di contraddizioni
che non regge all'esame non appena lo si considera,
che insultiamo a piacere, che sfidiamo, che oltraggiamo,
prodotto dalla paura, generato dalla speranza,2
che mai il nostro spirito saprebbe concepire,
diventando di volta in volta, nelle mani di chi lo erige,
oggetto di terrore, di gioia o di vertigine,
che l'astuto impostore che l'annuncia agli uomini
fa regnare come vuole sui nostri tristi destini,
dipingendolo ora malvagio, ora bonario,
ora pronto a massacrarci ora a farci da padre,
sempre attribuendogli, in base alle sue passioni,
ai suoi costumi, ai suoi caratteri e alle sue opinioni:
o la mano che perdona o quella che colpisce.
Ecco il Dio sciocco con cui il prete ci illude.
Ma con quale diritto colui che la menzogna stringe
pretende di sottomettermi all'errore che lo degenera?
Ho bisogno del Dio che la mia saggezza abiura
per rendermi conto delle leggi della natura?
In essa tutto si muove, e il suo seno creatore
si agita ogni momento senza l'aiuto di un motore.
da questa doppia confusione guadagno forse qualcosa?
Questo Dio dimostra la causa dell'universo?
Se crea, è a sua volta creato, ed eccomi sempre
incerto, come prima, se fare a lui ricorso.
Fuggi, fuggi lontano dal mio cuore, infernale impostura;
cedi, scomparendo, alle leggi della natura:
soltanto essa ha fatto tutto, tu non sei che il nulla
dalla cui mano un giorno, creandoci, ci fece uscire.
Svanisci dunque, esecrabile chimera!
Fuggi lontano da questi climi, abbandona la terra
dove non vedrai altro che cuori induriti
dal gergo menzognero dei tuoi meschini amici!
Quanto a me, ne convengo, l'orrore che ti porto
è a un tempo così vero, così grande e così forte,
che con piacere, Dio ignobile, con tranquillità,
Che dico? Con trasporto, perfino con voluttà,
sarei il tuo carnefice, se la tua fragile esistenza
potesse offrire un appoggio alla mia funesta vendetta,
e il mio braccio con piacere giungerebbe al tuo cuore
provandoti il rigore della mia avversione.
Ma sarebbe vano volerti colpire,
e la tua essenza sfugge a chi la vuole afferrare.
Non potendoti schiacciare, almeno, presso i mortali,
vorrei rovesciare i tuoi pericolosi altari
e dimostrare a coloro che un Dio ancora imprigiona
che questo vile aborto che la loro debolezza adora
non è fatto per porre termine alle passioni.
O sacri moti, fiere impressioni,
siate per sempre l'oggetto dei nostri omaggi,
i soli che si possano offrire al culto dei veri saggi,
i soli che in ogni tempo dilettino il loro cuore,
i soli che la natura offra alla nostra felicità!
Cediamo al loro imperio, e che la loro violenza,
soggiogando i nostri spiriti senza alcuna resistenza,
impunemente trasformi in leggi i nostri piaceri:
ciò che la loro voce prescrive basta ai nostri desideri.
Qualunque sia il disordine che possano causare,
dobbiamo ceder loro senza rimorsi e senza pena,
e, senza scrutare le nostre leggi né consultare i nostri costumi,
abbandonarci ardentemente a tutti gli errori
che la natura per loro tramite ci ha sempre suggerito.
Non rispettiamo altro che il suo divino mormorio;
Ciò che le vane leggi ci impediscono in ogni luogo
è ciò che per i suoi scopi ebbe sempre maggior valore.
Ciò che all'uomo appare un'orribile ingiustizia
non è che l'effetto della sua mano corruttrice,
e quando, in seguito alla nostra condotta, temiamo di fallire,
riusciamo soltanto ad accoglierla meglio.
Queste soavi azioni che voi definite crimini,
questi eccessi che gli sciocchi credono illegittimi,
non sono che le deviazioni che piacciono ai suoi occhi,
i vizi, le inclinazioni che meglio la dilettano;
ciò che imprime in noi non è che sublime;
consigliando l'orrore, essa offre la vittima:
colpiamola senza fremere, e non temiamo mai
di avere, cedendole, commesso qualche misfatto.
Osserviamo la folgore nelle sue mani insanguinate,
divampa alla cieca, e i figli, i padri,
i templi, i bordelli, i devoti, i banditi,
tutto piace alla natura: ha bisogno dei delitti.
La serviamo allo stesso modo commettendo il crimine;
più la nostra mano la estingue e più essa la stima.
Serviamoci dei potenti diritti che esercita su di noi
abbandonandoci senza ritegno ai gusti più mostruosi.
Nessuno può difendersi dalle sue leggi omicide,
e l'incesto, lo stupro, il furto, i parricidi,
i piaceri di Sodoma e i giochi di Saffo,
tutto ciò che nuoce all'uomo o lo porta alla tomba,
non è, siamone certi, che un modo di piacerle.
Rovesciando gli dèi, derubiamoli del tuono
e distruggiamo con questa folgore sfavillante
tutto ciò che non ci piace in un mondo spaventoso.
Soprattutto non risparmiamo niente: che le sue scelleratezze
servano da esempio alle nostre nere prodezze.
Non c'è nulla di sacro: tutto in questo universo
deve piegarsi sotto il giogo delle nostre impetuose deviazioni.
Più moltiplicheremo, varieremo l'infamia,
meglio la sentiremo affermarsi nella nostra anima,
raddoppiando, incoraggiando i nostri cinici tentativi,
poco a poco, ogni giorno, ci condurrà al misfatto.
Dopo gli anni più belli se la sua voce ci richiama,
prendendoci gioco degli dèi ritorniamo da essa:
come ricompensa ci attende il suo crogiuolo.
Ciò che il suo potere prende, il suo bisogno ce lo restituisce,
in essa tutto si riproduce, tutto si rigenera;
dei grandi e dei piccoli la puttana è madre,
e noi siamo sempre altrettanto cari ai suoi occhi,
mostri e scellerati come buoni e virtuosi.
Note dell'autore
1 Sono state stimate in più di cinquanta milioni di persone le perdite causate dalle guerre o dalle stragi di religione. Ce n'è almeno una tra di esse che valga il sangue di un uccello? E non deve la filosofia armarsi di tutto punto per sterminare un Dio in nome del quale vengono immolati tanti esseri che valgono più di lui, non esistendo di sicuro nulla di maggiormente detestabile di un Dio, nessuna idea più ottusa, più pericolosa e più stravagante?
2 L'idea di un Dio non poté nascere presso gli uomini che in un momento di paura o di speranza; unicamente a ciò va attribuito il quasi totale accordo degli esseri umani su questa chimera. L'uomo, ovunque infelice, ebbe in ogni luogo e in ogni tempo motivi di paura e di speranza, e dappertutto invocò la causa che lo tormentava, come dappertutto confidò nella fine dei propri mali. Invocando l'essere da lui ritenuto la causa, troppo ignorante o troppo credulone per concepire che l'infelicità inevitabilmente connessa alla propria esistenza non aveva altra causa se non la natura stessa dell'esistenza, egli creò chimere alle quali rinunciò dal momento in cui lo studio e l'esperienza gliene fecero comprendere l'inutilità. La paura generò gli dèi e la speranza li sostenne.
Iudicio procede da savere, Cum scritta legge receve repulsa Ecceptuando 'l singular vedere. Per una vista iudicare 'l facto Sentenzia da vertute se resulta Erro e rasone se corrumpe 'l pacto. Non iudicare, se tu non vedi, E non serai ingannato se ciò credi.
[L’Acerba - Cecco d’Ascoli]
I criteri della morale e del diritto non hanno senso se applicati ai processi storici.
[Aleksandr Aleksandrovič Zinov’ev]
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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
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Blasphemy squad, thriving on hate, in the warfare state, like piss in a pod. -ch- never forget, never ever forgive, wash your mouth out with pope. death love god squad + the babies of christ, pin you all down, in their burial mound. -ch- never forget, never ever forgive, wash your mouth out with pope. no need to feed, from corpus christi, no need to cower, inside you's the power. -ch-never forget, never ever forgive, wash your mouth out with pope. hairy white mouse + the rubber arch bish, the crazed entourage, their immoral barrage, they censored this line with a brick through my head, washed my mouth out with pope.
Yeah!!

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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
idoli, ma caro bonavenuta, qualcuno li aveva già postati in dischi consigliatiBonaventura ha scritto:Rudimentary Peni - Blasphemy Squad
Blasphemy squad, thriving on hate, in the warfare state, like piss in a pod. -ch- never forget, never ever forgive, wash your mouth out with pope. death love god squad + the babies of christ, pin you all down, in their burial mound. -ch- never forget, never ever forgive, wash your mouth out with pope. no need to feed, from corpus christi, no need to cower, inside you's the power. -ch-never forget, never ever forgive, wash your mouth out with pope. hairy white mouse + the rubber arch bish, the crazed entourage, their immoral barrage, they censored this line with a brick through my head, washed my mouth out with pope.
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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
ah ah, però il link al video che "qualcuno" ha già postato sui dischi consigliati (su punk 77 poi, per l'esattezza...) è stato rimosso dall'utente... suca tu...
...
Torniamo i.t.:



e per finire un piccolo omaggio anche a lui, non vorrei si sentisse sminuito...



Torniamo i.t.:


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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
Ma le foto del Pappa non sono blasfeme, si trovano dappertutto...
Osservandola, perfino Ratzinger si convincerebbe di quanto sia necessario l'uso dei contraccettivi ( Matt Z Bass ).
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Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
Osservandola, perfino Ratzinger si convincerebbe di quanto sia necessario l'uso dei contraccettivi ( Matt Z Bass ).
Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
Un piccolo gioiellino che merita di essere ricordato...
Per esempio, sarà permesso l'uso delle lingue moderne al posto del latino in alcune parti della messa.
Sarà permesso in certi casi mangiare carne di venerdì (questo è particolarmente interessante,
perché ho sempre sentito che c'era un'incoerenza nel dogma: per esempio, non c'erano problemi
se un soldato uccideva un uomo di venerdì, ma era peccato se lo mangiava).
E permetterranno l'uso di musica profana in parti della liturgia.
Pensavo che sarebbe stata una bella idea di rifare parte della musica liturgica in forma di canzonetta.
Ho scelto il ritmo di ragtime, ed ecco a voi il Vatican Rag.
Prima mettiti in ginocchio,
poi cincischia col rosario,
piega il capo con rispetto e
genuflesso, genuflesso, genuflesso.
Puoi far quello che ti pare,
se hai il permesso del Santo Padre.
E tutti dicon
Kyrie eleison
ballando il Vatican Rag.
Prendi posto in processione,
entra a far la confessione:
e l'esperto in religione
ti dirà se il tuo peccato è originale.
Se lo è, vai sul sicuro:
bevi il vino e mangia l'ostia.
Un, due, tre, quattro,
e si è transustanziato!
Quindi piegati in ginocchio,
poi cincischia col rosario,
piega il capo con rispetto e
genuflesso, genuflesso, genuflesso.
Segna il petto con la croce,
quando sei a Roma, fai come i romani [paese che vai, usanza che trovi]
Ave Maria,
è bello vederti
andare in estasi e
fare spettacolo
ballando il Vatican Rag!
C'è stato molto... fermento, ultimamente, nella chiesa cattolica romana, riguardo certe riforme che dovrebbero entrare in vigore.Tom Lehrer ha scritto: There has been a great deal of... ferment in the Roman catholic church lately, involving certain reforms which should take in place.
For one thing, they are allowing the use of native languages to replace Latin in portions of the mass.
They are making optional in certain cases the eating of meat on Friday (that's a particularly interesting one,
because I've always felt that there was an inconsistency in the church dogma:
for example, it was all right for a soldier to kill a man on Friday, but it was a sin to eat him).
And also they are permitting the use of secular music in portions of the liturgy.
I thought it would be a nice idea to redo some of the liturgical music in popular songs forms.
I have chosen the ragtime form, and this one is called the Vatican Rag.
First you get down on your knees,
Fiddle with your rosaries,
Bow your head with great respect,
And genuflect, genuflect, genuflect!
Do whatever steps you want, if
You have cleared them with the Pontiff.
Everybody say his own
Kyrie eleison,
Doin' the Vatican Rag.
Get in line in that processional,
Step into that small confessional,
There, the guy who's got religion'll
Tell you if your sin's original.
If it is, try playin' it safer,
Drink the wine and chew the wafer,
Two, four, six, eight,
Time to transubstantiate!
So get down upon your knees,
Fiddle with your rosaries,
Bow your head with great respect,
And genuflect, genuflect, genuflect!
Make a cross on your abdomen,
When in Rome do like a Roman,
Ave Maria,
Gee it's good to see ya,
Gettin' ecstatic an'
Sorta dramatic an'
Doin' the Vatican Rag!
Per esempio, sarà permesso l'uso delle lingue moderne al posto del latino in alcune parti della messa.
Sarà permesso in certi casi mangiare carne di venerdì (questo è particolarmente interessante,
perché ho sempre sentito che c'era un'incoerenza nel dogma: per esempio, non c'erano problemi
se un soldato uccideva un uomo di venerdì, ma era peccato se lo mangiava).
E permetterranno l'uso di musica profana in parti della liturgia.
Pensavo che sarebbe stata una bella idea di rifare parte della musica liturgica in forma di canzonetta.
Ho scelto il ritmo di ragtime, ed ecco a voi il Vatican Rag.
Prima mettiti in ginocchio,
poi cincischia col rosario,
piega il capo con rispetto e
genuflesso, genuflesso, genuflesso.
Puoi far quello che ti pare,
se hai il permesso del Santo Padre.
E tutti dicon
Kyrie eleison
ballando il Vatican Rag.
Prendi posto in processione,
entra a far la confessione:
e l'esperto in religione
ti dirà se il tuo peccato è originale.
Se lo è, vai sul sicuro:
bevi il vino e mangia l'ostia.
Un, due, tre, quattro,
e si è transustanziato!
Quindi piegati in ginocchio,
poi cincischia col rosario,
piega il capo con rispetto e
genuflesso, genuflesso, genuflesso.
Segna il petto con la croce,
quando sei a Roma, fai come i romani [paese che vai, usanza che trovi]
Ave Maria,
è bello vederti
andare in estasi e
fare spettacolo
ballando il Vatican Rag!
Ille ego, Blif, ductus Minervæ sorte sacerdos (ბლუფ)
- casta diva
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- Iscritto il: 16/01/2010, 9:47
- Località: molto a nord nel regno delle due sicilie
Re: [O.T.] BLASFEMIA ("sensibili" non entrate)
Ma è splendido!
Grazie, Blif...!
Grazie, Blif...!

"Cantare è di chi ama"
Sant'Agostino
"Lo smalto non mi piace, in compenso dovresti curare un po' le mani, iniziano a vedersi troppo i segni del tempo..." (cit.)
Sant'Agostino
"Lo smalto non mi piace, in compenso dovresti curare un po' le mani, iniziano a vedersi troppo i segni del tempo..." (cit.)